OBJECTIVE: To assess the efficacy of phenobarbital treatment for epileptic patients in rural Mali. METHODS: Epileptic patients were treated at home with phenobarbital at daily dosages ranging from 50 mg for children to 200 mg for adults and their condition was monitored. Advice was given to patients, their families, and the village authorities in order to achieve compliance. An uninterrupted supply of generic phenobarbital was provided and a rural physician made two follow-up visits to each village to ensure that the drug was taken in the correct doses. The physician gave information to the population, distributed the phenobarbital in sufficient quantities to cover the periods between visits, and monitored the patients' responses to treatment. During the first year the physician visited the patients every two months. The frequency of visits was subsequently reduced to once every four months. FINDINGS: In the six months preceding treatment the average rate of seizures among patients exceeded four per month. After a year of treatment, 80.2% of the patients experienced no seizures for at least five months. A total of 15.7% of patients experienced a reduction in seizures. In many cases no further seizures occurred and there were improvements in physical health, mental health and social status. There were very few side-effects and no cases of poisoning were reported. The cost of treatment per patient per year was US$ 7 for generic phenobarbital and US$ 8.4 for logistics. CONCLUSION: Low doses of phenobarbital were very effective against epilepsy. However, there is an urgent need for programmes involving increased numbers of physicians in rural areas and, at the national level, for the inclusion of epilepsy treatment in the activities of health care facilities. Internationally, an epilepsy control programme providing free treatment should be developed.
OBJETIVO: Evaluar la eficacia del fenobarbital como tratamiento de los enfermos de epilepsia en el Malí rural. MÉTODOS: Se trató a domicilio a pacientes epilépticos con dosis diarias de fenobarbital que iban de 50 mg en los niños a 200 mg en los adultos, vigilándose la evolución de los pacientes. Tanto los enfermos como sus familias y las autoridades de las aldeas fueron asesorados respecto a la conveniencia de observar el tratamiento. Se aseguró el suministro ininterrumpido de fenobarbital genérico, y un médico rural hizo dos visitas de seguimiento a cada aldea para cerciorarse de que se estuvieran tomando las dosis correctas del fármaco. El médico facilitaba información a la población, distribuía el fenobarbital en cantidades suficientes para el intervalo entre las visitas y vigilaba la respuesta de los pacientes al tratamiento. Durante el primer año el médico visitó a los pacientes cada dos meses, y posteriormente cada cuatro meses. RESULTADOS: En los seis meses previos al tratamiento la tasa promedio de crisis convulsivas entre los pacientes superó las cuatro por mes. Después de un año de tratamiento, el 80,2% de los pacientes no presentaron ninguna crisis convulsiva por espacio de al menos cinco meses. En total un 15,7% de los pacientes experimentaron una disminución de los ataques. En muchos casos las crisis convulsivas desaparecieron y la salud física, la salud mental y la posición social mejoraron. Se notificaron muy pocos casos de efectos secundarios, y ninguno de intoxicación. El costo del tratamiento por paciente y año fue de US$ 7 para el fenobarbital genérico y de US$ 8,4 para la logística. CONCLUSIÓN: Las dosis bajas de fenobarbital fueron muy eficaces contra la epilepsia. Sin embargo, urge aplicar programas que incluyan a mayor número de médicos en las zonas rurales y, a nivel nacional, incluir el tratamiento de la epilepsia entre las actividades de los establecimientos de asistencia sanitaria. En el ámbito internacional, debe ponerse a punto un programa de lucha contra la epilepsia que proporcione tratamiento gratuito.
OBJECTIF: Evaluer l'efficacité du traitement des épileptiques par le phénobarbital en milieu rural au Mali. MÉTHODES: On a traité à domicile des épileptiques avec du phénobarbital administré à des posologies quotidiennes allant de 50 mg pour les enfants à 200 mg pour les adultes et on a assuré leur suivi. Des informations ont été fournies aux patients, à leur famille et aux responsables villageois pour une bonne observance du traitement. L'approvisionnement en phénobarbital sous forme générique a été assuré sans interruption et un médecin de campagne a fait deux visites de suivi par village pour vérifier la prise du médicament aux doses correctes. Le médecin a informé la population, distribué le phénobarbital en quantités suffisantes pour couvrir les périodes entre les visites et surveillé les réactions des patients au traitement. Au cours de la première année, le médecin est passé tous les deux mois, puis la fréquence des visites a été réduite à une fois tous les quatre mois. RÉSULTATS: Au cours des six mois précédant le traitement, la moyenne mensuelle des crises a été supérieure à quatre. Après un an de traitement, 80,2 % des patients n'avaient pas eu de crise depuis au moins cinq mois, et au total 15,7 % des patients avaient vu leur crise diminuer. Dans de nombreux cas, il n'y a plus eu de crise et on a constaté une nette amélioration physique, psychique et sociale. On n'a signalé que très peu d'effets secondaires et aucune intoxication. Le coût de la prise en charge par patient et par an s'est élevé à US $7 pour le phénobarbital sous forme générique et à US $8,4 pour la logistique. CONCLUSION: Le phénobarbital administré à faibles doses s'est révélé très efficace contre l'épilepsie. Toutefois, la mise en place de programmes visant à accroître le nombre de médecins en milieu rural et l'inclusion, au niveau national, du traitement antiépileptique dans les activités des établissements de soins de santé s'imposent d'urgence ; au niveau international un programme de lutte contre l'épilepsie assurant des soins gratuits devrait être instauré.